Les contours de terre sont des fragments d’empreintes de terre biologique et non biologique. Elles font un lien poétique entre les structures du sol et la façon dont les paysages se forment. Sous forme de maquettes, elles questionnent l’interdépendance du microcosme et du macrocosme, et tentent de conserver les vestiges d’un sol en transition.
Plasticienne et maraîchère, Marion fait pousser des formes, faites d’intentions et de hasards, elles naissent d’un dialogue tendu entre le contrôle et le lâcher prise. Son travail se construit autour d’une alchimie fragile, un espace ténu, dans lequel des formes simples se transforment en mémoires fictionnelles. Lieu de l’émerveillement et de l’impuissance, c’est souvent le paysage de ruines qui subsiste et s’impose dans ses installations. Ce n’est plus le temps qui opère mais l’accélération d’un mouvement entropique qui montre la fragilité d’un monde, entre calme et tumulte.
Marion Séhier, née en 1987, vit et travaille à Bruxelles. Elle a suivi des études transdisciplinaires à l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon (FR) et en sculpture à l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles.
Thèmes : Sols, Agriculture urbaine, Alimentation en ville
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