Precy Numbi

ROBOT SAPIENS

Cette exposition propose une sculpture vivante, inspirée par la tradition logographique, transculturelle et eco-futuriste , qui se réinvente à travers des formes d’art performatif. S’inspirant des masques et costumes traditionnels , cette œuvre est créée à partir de déchets automobile et électroniques recyclés. Elle quitte le cadre conventionnel du musée pour aller à la rencontre d’un public multiculturel, symbolisant ainsi la réconciliation entre innovation et conservation de patrimoine materiels et immaterielles.

L’artiste Eco-futuriste, sculpteur et performeur Precy Numbi, explore à travers cette exposition les tensions entre modernité et tradition, en se servant du costume eco-futuriste comme armure d’intervention artistique. Ses créations, souvent réalisées à partir de déchets électroniques et technologiques, dénoncent les effets néfastes de la modernité sur les êtres humains et sur l’environnement.

En utilisant des matériaux issus de la surconsommation, il met en lumière les contradictions de notre époque : la promesse du progrès technologique cachant la pollution et les inégalités sociales qu’il génère. En parrallèle, cette exosition incarne aussi le mythe de l’artiste Precy Numbi, qui choisit de se métamorphoser en « robot sapiens ». Arborant une armure inspirée des tenues cérémonielles de sa tradition , il incite ainsi la communauté à réfléchir aux enjeux d’écoresponsabilité environnementale et à la sauvegarde des traditions. L’art devient ici un moyen d’engager un dialogue profond entre modernité, héritage manuelle et ancestral.

ULB - inforsciences

Lichensgo – Exposition

Découvrez l’exposition photo réalisée par les élèves de 5e secondaire Techniques de Chimie de l’Athénée Royal Andrée Thomas. Ces élèves ont participé à Lichens GO, un programme de sciences participatives visant à évaluer la qualité de l’air autour de chez nous en étudiant les lichens. 🌱

Les lichens, des organismes sensibles à la pollution atmosphérique et à croissance lente, jouent un rôle unique dans la mesure de la pollution cumulative sur plusieurs années, complétant ainsi les capteurs de mesure modernes. À travers ce projet, les élèves ont été formé·es pour reconnaître les différentes espèces de lichens, comprendre leur rôle écologique, et appliquer un protocole scientifique sur le terrain.

Après leur formation, les élèves sont partis explorer les environs du Marais Wiels pour évaluer la qualité de l’air local à l’aide du protocole Lichens GO. Leurs observations et résultats sont présentés sous forme de photographies exposées à La Marelle, offrant un aperçu visuel de leur travail et des conclusions tirées de cette étude sur l’environnement urbain.

Pour découvrir l’avant projet consultez ce lien: https://curieucity.brussels/fr/community/lichensgo-pre-festival-project/

Cette exposition témoigne de l’engagement des jeunes dans la recherche environnementale et montre l’importance des sciences participatives pour comprendre et préserver notre environnement.

zoom Chlorophylle

Elèves des écoles du quartier

Zoom sur la Chlorophylle – Exposition

Cette exposition est le fruit du travail réalisé lors de l’atelier « Focus sur la Chlorophylle », mené dans le cadre de l’avant-projet du festival, avec la participation des élèves de l’École des Sept Bonniers et de l’École des Cèdres. Ils ont exploré des questions telles que : Pourquoi les plantes sont-elles vertes ? Où se trouve la chlorophylle ? Comment extraire les pigments des plantes ? À travers diverses expériences ludiques, les élèves ont découvert le rôle crucial des végétaux dans les réseaux trophiques et se sont initiés à la démarche scientifique.

Les réseaux trophiques des parcs Duden, du marais des Wiels et du parc du Bempt, réalisés par les élèves, seront exposés sous forme de photos au Marais Wiels.

Pour consulter l’avant-projet, suivez ce lien: https://curieucity.brussels/fr/community/zoom-sur-la-chlorophylle/

CiDéSol

Citoyens pour la dépollution des sols

Le projet CiDéSol a pour objectif de donner accès à des techniques de dépollution aux maraîchers professionnels ou citoyens qui cultivent des parcelles polluées et qui n’ont pas accès à des méthodes industrielles de dépollution.

Il vise à déterminer à quelles conditions et avec quels moyens des citoyens non professionnels de la dépollution peuvent prendre en charge, de manière autonome, la dépollution des sols dont ils font usage au moyen de techniques de myco- et phytoremédiation.

L’urbanisation forte et le passé industriel de Bruxelles sont à l’origine de l’accumulation de divers polluants dans les sols (métaux lourds, hydrocarbures,…) à des niveaux de concentration dépassant parfois les normes admises. Actuellement en Région bruxelloise, 93 % des parcelles polluées sont potentiellement exclues du système de dépollution légal. Ce système de dépollution implique dans un premier temps la collecte et ensuite le traitement physico-chimique des sols, de manière industrielle, ce qui résulte souvent en la mort biologique du sol.

Des modes de dépollution alternatifs existent pourtant…

Ainsi, la phytoremédiation peut extraire certains métaux lourds du sol à l’aide de plantes hyperaccumulatrices tandis que la mycoremédiation peut dégrader certains polluants organiques grâce à une association plante-champignon. Ces techniques ne permettent pas une dépollution en profondeur des sols mais permettent d’espérer de rendre, en certains endroits, les sols aptes à l’agriculture urbaine. Des exemples de ce type de bio remédiation sont exposés à CurieuCity.


Thèmes : Sols, Agriculture urbaine, Alimentation

#chimie analytique #écologie du sol #gestion environnementale #dépollution des sols #recherche participative

exposition, bruxelles, archives

CIVA (Centre de documentation ville de Bruxelles) et La fonderie (Musée)

Images d’archives de l’architecture industrielle de Bruxelles

Cette petite exposition, organisée par CurieuCity, propose une sélection d’images d’archives fournies par le CIVA et La Fonderie, offrant un aperçu fascinant de l’histoire de l’architecture industrielle dans la capitale belge, et plus particulièrement à Molenbeek.

Les photos d’architecture industrielle réalisées à la fin des années 1970 et au début des années 1980 représentent l’essence et l’évolution de différents sites industriels importants de la Région de Bruxelles. Elles mettent en lumière la Gare de l’Ouest, les brasseries Vandenheuvel, la raffinerie, la fonderie, le marché des abattoirs et le dépôt de la MIVB dans la rue d’Enghien.

Les photos sont accompagnées des connaissances historiques du guide Bernard De Plaen. Il nous offre un aperçu de l’histoire, de la révolution industrielle et du développement de la ville. Cette exposition vous offre un aperçu du patrimoine architectural industriel de Bruxelles et de l’évolution du quartier dans lequel nous nous trouvons.

>> Présence du guide le samedi et le dimanche de 14h à 18h

* CIVA – Centre d’information, de documentation et d’expositions sur la ville, l’architecture, le paysage et l’urbanisme en Région de Bruxelles-Capitale

* La Fonderie – Musée bruxellois de l’industrie et du travail


Thèmes : Développement urbain, Architecture

#photographie #urbanisme #patrimoine architectural #histoire de Bruxelles

visage femme flou

Damien Petitot

Déjà-vu

Plongez dans l’univers de « Déjà-vu », l’installation vidéo de Damien Petitot, une introspection saisissante sur la surveillance dans l’espace public. Confrontez-vous à l’impact des technologies naissantes comme la reconnaissance faciale et l’apprentissage automatique. C’est une invitation à examiner notre relation avec les dispositifs qui nous observent, souvent sans notre connaissance.

L’œuvre vous accueille avec un écran miroir interactif, où une caméra discrète analyse votre visage, évaluant âge, genre, émotions, et origine ethnique. Transformant ces données en images générées en direct, elle nous révèle comment les algorithmes nous perçoivent, interrogeant la formation de stéréotypes visuels.

Damien nous interpelle : sommes-nous simplifiés à des clichés à travers le regard des machines observantes ? « Déjà-vu » vous défie de considérer comment la surveillance façonne nos vies, insistant sur l’importance de la confidentialité et de la conscience des enjeux du traitement des données personnelles. Un appel à la réflexion sur l’identité et l’autoperception à l’ère du numérique.


Thème : Smart City

#surveillance #stéréotypes #vision par ordinateur #algorithmes

Benjamin Gaulon

2.4 GHz

Découvrez le projet 2.4 GHz, une exploration audacieuse des dessous de la surveillance urbaine initiée par Benjamin Gaulon en 2008. Par l’utilisation astucieuse de récepteurs vidéo sans fil, cette initiative met en lumière les dispositifs de surveillance omniprésents dans nos villes. Les signaux, facilement interceptables par ceux équipés de la bonne technologie, dévoilent la prévalence des caméras cachées, nous confrontant à la fragilité de la vie privée.

Gaulon a voyagé à travers de nombreuses villes européennes, capturant des images à partir de ces récepteurs pour composer des documentaires révélateurs. Ensuite, par une installation publique de ces appareils, il a rendu visible l’invisible, éduquant les citadins sur l’étendue de la surveillance qu’ils subissent au quotidien.

Dans cette exposition interactive, vous êtes invités à naviguer les réseaux de vidéosurveillance sans fil, traçant les signaux comme des explorateurs urbains modernes.


Thème : Smart City

#surveillance #télécommunication #piratage urbain #psychogéographie

structure gonflable

Dynamorphe

Pézize

Immergez-vous dans l’univers de « Pézize », l’installation gonflable monumentale qui redéfinit l’art de l’espace.

Conçue par Dynamorphe, « Pézize » est une œuvre d’art qui engage un dialogue entre intérieur et extérieur, jouant avec les transparences et les seuils par ses volumes perforés et sa structure octaédrique audacieuse. Elle invite à une promenade entre patios et passerelles, sous une lumière filtrée qui sculpte le temps et l’espace, créant une expérience architecturale à la fois captivante et apaisante.

« Pézize » transcende les limites des structures gonflables traditionnelles en embrassant des formes géométriques complexes et des double courbures inversées. La tension esthétique, soulignée par un jeu de couleurs contrastées, maintient l’équilibre de cette architecture pneumatique innovante. Dynamorphe se démarque par son approche innovante, intégrant des techniques scientifiques pour créer des espaces vivants et réactifs. .


Thèmes : Développement urbain, Architecture, Apprentissage informel

#architecture nomade # structure gonflable #espace public

cassette audio

Xavier Gazon

GAHALANA

Quel est l’impact de la musique sur les plantes?

Dans un mariage harmonieux entre art, science et nature, l’installation artistique « Gahalana » de Xavier Gazon propose une expérience immersive unique, où les plantes deviennent auditeurs d’un orchestre polyphonique sur bandes magnétiques.

« Gahalana » est un écosystème sonore bucolique inspiré par des études scientifiques sur l’interaction entre le son et les plantes. Xavier Gazon, artiste et luthier sonore, a créé cette installation pour exprimer les subtilités de la communication botanique.

En déambulant à travers ce jardin sonore, les visiteurs sont invités à écouter attentivement les murmures vibratoires et à se laisser emporter par cette expérience multisensorielle présentée pour la première fois au public.

Xavier Gazon, compositeur, artiste sonore et interprète, utilise des techniques pour dévoiler les secrets du règne végétal. Il vous invite à repenser notre relation avec les plantes et à percevoir la richesse de leur monde sonore. Plongez-vous dans une expérience sensorielle qui élargira vos perspectives sur la communication interspécifique et l’impact du son sur la nature.


Thème : Agriculture urbaine

#musicologie #physique du son #électronique #biologie

Marion Sehier

Les contours de terre

Les contours de terre sont des fragments d’empreintes de terre biologique et non biologique. Elles font un lien poétique entre les structures du sol et la façon dont les paysages se forment. Sous forme de maquettes, elles questionnent l’interdépendance du microcosme et du macrocosme, et tentent de conserver les vestiges d’un sol en transition.

Plasticienne et maraîchère, Marion fait pousser des formes, faites d’intentions et de hasards, elles naissent d’un dialogue tendu entre le contrôle et le lâcher prise. Son travail se construit autour d’une alchimie fragile, un espace ténu, dans lequel des formes simples se transforment en mémoires fictionnelles. Lieu de l’émerveillement et de l’impuissance, c’est souvent le paysage de ruines qui subsiste et s’impose dans ses installations. Ce n’est plus le temps qui opère mais l’accélération d’un mouvement entropique qui montre la fragilité d’un monde, entre calme et tumulte.

Marion Séhier, née en 1987, vit et travaille à Bruxelles. Elle a suivi des études transdisciplinaires à l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon (FR) et en sculpture à l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles.


Thèmes : Sols, Agriculture urbaine, Alimentation en ville

#sols #compaction #perméabilité #microcosme #macrocosme