Le projet CiDéSol a pour objectif de donner accès à des techniques de dépollution aux maraîchers professionnels ou citoyens qui cultivent des parcelles polluées et qui n’ont pas accès à des méthodes industrielles de dépollution.
Il vise à déterminer à quelles conditions et avec quels moyens des citoyens non professionnels de la dépollution peuvent prendre en charge, de manière autonome, la dépollution des sols dont ils font usage au moyen de techniques de myco- et phytoremédiation.
L’urbanisation forte et le passé industriel de Bruxelles sont à l’origine de l’accumulation de divers polluants dans les sols (métaux lourds, hydrocarbures,…) à des niveaux de concentration dépassant parfois les normes admises. Actuellement en Région bruxelloise, 93 % des parcelles polluées sont potentiellement exclues du système de dépollution légal. Ce système de dépollution implique dans un premier temps la collecte et ensuite le traitement physico-chimique des sols, de manière industrielle, ce qui résulte souvent en la mort biologique du sol.
Des modes de dépollution alternatifs existent pourtant…
Ainsi, la phytoremédiation peut extraire certains métaux lourds du sol à l’aide de plantes hyperaccumulatrices tandis que la mycoremédiation peut dégrader certains polluants organiques grâce à une association plante-champignon. Ces techniques ne permettent pas une dépollution en profondeur des sols mais permettent d’espérer de rendre, en certains endroits, les sols aptes à l’agriculture urbaine. Des exemples de ce type de bio remédiation sont exposés à CurieuCity.
Thèmes : Sols, Agriculture urbaine, Alimentation
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