L’ atelier « Woord voor Woord » se tiendra le 14 et 28 septembre 2024 à Divercity. Cet atelier offre aux participant.e.s de tous âges (à partir de 10 ans) et de toutes langues maternelles l’occasion d’utiliser leur imagination et leur créativité pour inventer de nouveaux mots autour des thèmes du climat et de la perte de biodiversité. Cet atelier propose une approche accessible et engageante pour sensibiliser chacun au fait que nous sommes tous concernés par les défis climatiques. En réfléchissant aux émotions que ces enjeux suscitent en nous et à ce qu’ils signifient personnellement, les participants commencent à se connecter aux problèmes environnementaux de manière plus profonde.
Attention : le nombre de places pour cet atelier est limité, il est donc nécessaire de s’inscrire à l’avance en cliquant sur le lien : atelier complet !
Enimsay
Tisser des Mots pour la Terre : Atelier de Scrabble Biodiversité sur Chanvre
Sous le signe de l’art et de l’écologie, Enimsay vous invite à un voyage créatif où les mots dansent sur la toile du vivant. Dans un atelier de tapisserie unique en son genre, nous nous rassemblons autour d’une toile circulaire de 1,50 m de diamètre, tissée en chanvre, ce fil d’or de la nature.
Les participants, véritables artisans de la biodiversité, sont invités à former des mots croisés, tels des constellations de lettres découpées dans des tissus recyclés, glanés dans la souplothèque du collectif Cycl.one. Chaque fragment est un hommage à la matière, un écho à la récupération et à la réinvention.
À l’aide de l’atelier Ecolect, des mots nouveaux émergent, inspirés par le lexique riche et vibrant de la biodiversité. Ces mots, tels des perles précieuses, sont disposés sur la toile comme dans un jeu de Scrabble géant, et fixés avec soin. Enimsay, fidèle à son engagement pour un avenir durable, utilise ces matériaux pour célébrer la richesse de la vie et éveiller les consciences aux défis écologiques.
L’atelier se conclut par l’ajout de formes colorées découpées dans des tissus variés, créant une symphonie visuelle de beauté et d’originalité. L’œuvre finale, une tapisserie éclatante de collaboration et de réflexion sur notre monde, est ensuite présentée au public, invitant chacun à une réflexion partagée.
Cette activité artistique se veut une ode à la co-création, un hommage aux matériaux éthiques et un espace d’éveil aux enjeux environnementaux, mêlant créativité et pédagogie dans une célébration collective du vivant.
Le sol de la forêt est en partie visible et en partie caché sous la surface. Les champignons et le mycélium forment un réseau qui relie les deux. Avec nos oreilles, nous pouvons percevoir les divers sons de la forêt, mais la présence silencieuse des champignons nous permet d’imaginer un autre monde (sonore). Quel son produiraient-ils pour communiquer ? En capturant soigneusement les sons les plus infimes et l’environnement plus large avec des microphones et des enregistrements, nous créons un terrain où nous pouvons laisser libre cours à notre imagination et rendre l’inaudible audible. Nous vous invitons samedi de 10h00 à 13h00 à un atelier dans le Parc Duden (point de rencontre @ Ten Weygaert) – Complet. Dimanche, vous pouvez venir écouter les résultats dans une installation audio / paysage sonore souterrain de la forêt. Plus d’information à suivre
Vous êtes cordialement invité•es à la deuxième Assemblée Trans-Spécifique des BruXelles Libérées. Ont déjà confirmé leur présence: Un marais; Une roselière qui chante; Chlorophylle et protozoaires; Moineaux et fé•es, ailées ou non. Le Marais Wiels est un lieu où se jouent de nouvelles alliances entre les humain•es et de nombreuses autres espèces. En ce sens, il porte en germe des possibilités de penser autrement nos relations à la ville et au vivant. Lors de cet atelier, le collectif de recherche-actionEspèces Urbaines* vous propose d’ouvrir la malette duprojet specXcraft**,pour imaginer et fabriquer collectivement des bouts de Bruxelles futures. En partant du Marais Wiels, des espèces qui y habitent, des pratiques de ceux et celles qui en prennent soin, ainsi que de la matière générée lors du festival, les participant•es seront invitées à donner corps à la deuxième Assemblée Trans-Spécifique des BruXelles Libérées.
« Parce que les plantes ne peuvent ni fuir les problèmes ni courir vers les opportunités (sauf sous forme de graines), leur survie exige souvent la collaboration. » – Frederick R. Adler et Peter B. Adler
Symbiotic Veil est une installation intimiste qui visualise le Wood Wide Web, concept développé par la biologiste Suzanne Simard. Présentée dans un terrarium, l’œuvre modélise le réseau mycorhizien permettant aux plantes de communiquer et partager des ressources. Inspirée par les écosystèmes forestiers, elle utilise l’intelligence artificielle pour révéler ces échanges complexes.
S’appuyant sur les théories des réseaux neuronaux artificiels appliquées aux systèmes mycéliens, Symbiotic Veil explore les interactions invisibles entre les plantes. Dans cette œuvre, le mutualisme se dévoile comme une chorégraphie silencieuse, où chaque filament mycélien orchestre une symphonie d’échanges vitaux, illustrant l’interdépendance dans la nature. Cette installation montre comment l’IA peut déchiffrer les mystères des biodiversités et approfondir notre compréhension de l’environnement.
LONEUX Michèle - MuZoo - Inforsciences ULB
Classifications & Parentés
Au cours de cette activité, les participants seront invités à explorer la faune urbaine de Bruxelles, en se basant sur des exemples d’animaux familiers observés dans les rues, maisons, parcs, jardins, et plans d’eau de la ville. À travers cette exploration, ils aborderont les notions de classification et de parenté phylogénétique.
L’activité commencera par la reconnaissance d’animaux que les participants ont probablement déjà croisés à Bruxelles, tels que des oiseaux, des mammifères, des amphibiens, et des arthropodes. Les participants seront amenés à comparer ces animaux, en mettant en lumière leurs ressemblances et différences. Cette comparaison permettra de les classer dans des groupes cohérents, révélant ainsi leurs liens de parenté.
Phylogénie? C’est quoi?
Il s’agit de l’étude de l’évolution des espèces et de leurs relations de parenté. Dans cet atelier, elle est utilisée pour construire un arbre phylogénétique. Les participants en construiront un en illustrant les relations entre les différentes espèces observées. Cette activité vise à sensibiliser les participants à la diversité biologique présente en milieu urbain et à leur faire découvrir les principes de base de la classification scientifique des êtres vivants.
Atelier dure 30 min (max 10 personnes) et a lieu de 10:30-13:00 et de 14:00-17:00
Mission Marais de Wiels: Enquête sur la sante de notre écosystème aquatique
Découvrez avec nous le magnifique Marais de Wiels ! Lors de cette activité captivante, nous explorerons cette zone naturelle unique et découvrirons le monde fascinant des animaux aquatiques. Nous plongerons dans les secrets du marais en réalisant nos propres mesures et en examinant l’état de santé de cette région. À l’aide de données hydrologiques et biologiques, nous en apprendrons davantage sur l’écosystème et la biodiversité de ce coin de nature exceptionnel. Une occasion idéale pour vivre la nature de près tout en apprenant quelque chose de nouveau !
Atelier dure 1h30 (max 15 personnes) et commence comme suit:
Mission Marais de Wiels : plongée au cœur d’un écosystème urbain
Dans un coin caché de Bruxelles, entre les rues et les immeubles, se trouve un trésor de biodiversité : le Marais de Wiels. Ce site unique en milieu urbain joue un rôle essentiel dans l’équilibre écologique de la ville. Mais comment se porte cet écosystème fragile ? Pour répondre à cette question, des scientifiques, des citoyen·ne·s et des curieux·ses de nature se sont lancés dans une enquête grandeur nature lors de la Mission Marais de Wiels.
Une enquête sur la santé de l’eau
L’eau est la clé de voûte de la vie au marais. Pour évaluer sa qualité, les participant·e·s ont appris à mesurer différents paramètres physico-chimiques : le pH, la teneur en oxygène dissous, la température et la présence de polluants. Ces données permettent d’établir un premier diagnostic sur l’état de l’eau et son impact sur les espèces qui y vivent.
Des espèces bioindicatrices pour mieux comprendre
Les êtres vivants du marais nous en disent long sur sa santé écologique. Certains organismes aquatiques, comme les larves de libellules ou les gammares, sont particulièrement sensibles à la pollution. Leur présence (ou absence) est un indice précieux pour déterminer la qualité de l’eau. Les participant·e·s ont ainsi pu observer et identifier ces petits habitants du marais, mettant en lumière l’interaction complexe entre la faune et son milieu.
Un écosystème à protéger
Au fil des observations, un constat s’impose : le Marais de Wiels est un espace vivant, mais vulnérable. L’urbanisation, la pollution et le changement climatique menacent son équilibre fragile. Pourtant, ces zones humides jouent un rôle fondamental en filtrant les eaux de ruissellement, en régulant le climat local et en offrant un refuge à une biodiversité exceptionnelle.
Comment agir ?
L’objectif de la Mission Marais de Wiels ne s’arrête pas à l’observation : elle vise aussi à sensibiliser et à inciter à l’action. Voici quelques gestes simples pour contribuer à la préservation des zones humides urbaines :
Éviter l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques qui peuvent se retrouver dans l’eau.
Participer à des activités de nettoyage et de protection des espaces naturels.
Soutenir les initiatives locales qui visent à restaurer et valoriser ces milieux.
Une expérience immersive et enrichissante
La Mission Marais de Wiels est bien plus qu’une simple enquête scientifique. C’est une expérience immersive qui permet à chacun·e de découvrir, comprendre et s’engager pour la nature en ville. Entre exploration, manipulation d’instruments scientifiques et rencontres avec des experts, cette initiative nous rappelle que la science peut être participative et accessible à tou·te·s.
Bruxelles regorge de richesses naturelles insoupçonnées. Le Marais de Wiels en est un parfait exemple, et chaque action compte pour assurer sa protection. En participant à ce type d’initiative, chacun·e devient acteur·rice du changement et ambassadeur·rice de la biodiversité urbaine.